Méditerranée : Ascendance chrétienne de 875 à 1025
La fragmentation politique du monde musulman s’accéléra. En Egypte, un soldat turc de fortune, Ahmad ibn Tulun, devint gouverneur en 868 et étendit son autorité jusqu’en Palestine et en Syrie. Théoriquement subordonnés aux Abbassides, les Tulunides étaient en fait indépendants. Une armada puissante propagea leur influence à travers le Levant. Ils prirent la Sicile musulmane entre 878 et 882, et de nouveau entre 892 et 897. En 905, les Abbassides envoyèrent une armée qui mit un terme à la dynastie tulunide en Egypte, mais le rétablissement de leur autorité fut de courte durée. L’Egypte tomba entre les mains d’un autre soldat turc de fortune, Muhammad ibn Tughj al-Ikhshid, et de ses fils, de 935 à 966.
Gloire et prospérité à Abou Mansour
C’est à cette époque que les Fatimides, derniers descendants d’Ali ibn Abi Talib et de sa femme, Fatima, la fille du prophète Mohammed, firent leur entrée dans l’histoire égyptienne. Renversant les Aghlabides et les Rustamides, les Fatimides s’imposèrent en évinçant les Idrissides. Ils établirent une nouvelle capitale et une base navale à al-Mahdyyah sur la côte est tunisienne. En 969, le général fatimide Jawhar conquit l’Egypte, préparant ainsi le terrain au calife al-Muizz qui s’y installa en 973. Il érigea une nouvelle capitale : al-Qahira ou Le Caire, signifiant « la victorieuse ». À partir de l’Egypte, les Fatimides étendirent leur pouvoir sur la Palestine, la Syrie et le Hijaz.
Les Byzantins étaient préoccupés par leurs propres problèmes. La menace bulgare temporairement neutralisée se reprécisait sous le règne du khan Syméon; Au nord se levait un nouveau péril : s’établissant le long du Dniepr, les Scandinaves y prirent le nom de Rhos (d’où dérivent les mots « russe » et « Russie »). Ils lancèrent en 860 une première série de raids visant Constantinople. Bien que repoussé, l’assaut augurait de l’émergence d’une nouvelle puissance qui allait s’en prendre à l’Empire des siècles durant. Les hostilités ne s’apaisèrent qu’en 988, avec la conversion au christianisme du prince Vladimir de Kiev et la défaite infligée aux Rhos à Constantinople en 1043.
Les Abbassides reconstituèrent également leur force navale. Vers 860 les flottes basées à Taros étaient suffisamment puissantes pour attaquer Attalea. A partir de cette date et jusqu’à la fin du Xe siècle, Byzantins et musulmans ne cessèrent de se livrer des batailles navales. Une importante armée byzantine envoyée à Tarse en 883 fut décimée par son émir, Yazaman al-Khadim. célèbre pour ses exploits navals. Très rapidement, il porta trente vaisseaux à l’attaque en Eunpe. Vaincu par le feu grégeois, il poursuivit les hostilités jusqu’à sa mort, en 891. En 898, une escadre tarse rencontra une flotte byzantine, probablement celle de Kibyrrhaiotai, et l’écrasa, capturant plusieurs navires et décapitant trois mille marins. Cette victoire exposa la mer Egée aux razzias de Léon de Tripoli, un ancien marin byzantin converti à l’islam. En 904, ce dernier mena un raid dévastateur en mer Égée et pilla Abydos et Thessalonique, avant de se retirer à Tripoli débordant de butins et de prisonniers. Selon al-Tabari, Léon tua cinq mille personnes à Thessalonique, libéra quatre mille captifs musulmans, prit soixante bâtiments et fit des milliers de prisonniers. Au terme de l’expédition, chaque membre de l’équipage reçut mille dinars en or.
Tentant de mettre un terme à de tels saccages, Léon VI envoya une importante armada au Levant en 910 sous le commandement de patrikios Himerios. En réaction, l’émir de Tarse, Damianos, également converti à l’islam, ravagea Chypre pendant quatre mois, probablement parce que ses habitants avaient prêté main-forte à Himerios. Ce dernier tenta vraisemblablement d’envahir la Crète, sans succès, et sa flotte fut détruite au nord de Chios en octobre 912 par Léon de Tripoli et Damianos. La tentative de restreindre les capacités musulmanes dans le Levant et à l’embouchure de la mer Egée dura trois ans. Elle connut d’abord un certain succès, mais s’acheva tragiquement. Il fallut attendre trente ans pour que s’inverse le cours des événements. Léon de Tripoli fut définitivement vaincu au large de Lemnos en 923 et Damanios mourut pendant le siège de la forteresse de Strobilos l’année suivante.
La Sicile fut le théâtre de bataille
En Sicile, la chute d’Enna en 858 confina les Byzantins à la bande littorale allant de Taormina à Syracuse. Toutes les îles proches de la Sicile tombèrent une à une. Malte chuta en 870. En 871-872, Salerne fut assiégée pendant un an, et en 875 les musulmans pénétrèrent l’Adriatique et atteignirent Trieste et Grado, pillant Comacchio, non loin de Venise, durant leur retraite. D’autre part, ils s’attaquèrent à la Calabre et à la Campanie et remontèrent jusqu’à Rome. Les structures politiques balbutiantes des principautés lombardes et les duchés quasi indépendants de Gaeta, de Naples et d’Amalfi constituèrent des opportunités. En 880, Athanasius II de Naples permit à un groupe de musulmans de s’établir sur les contrebas du Vésuve. Plus tard, une autre colonie s’installa à Cetara, sur le golfe de Salerne. Naples et Salerne s’associèrent en 881 et 883 pour les en déloger, mais les mahométans se déplacèrent vers le nord et trouvèrent des coreligionnaires sur la rivière Garigliano. En 884, l’ancienne abbaye de Monte Cassino fut pillée. En Sicile, Syracuse elle-même finit par tomber en 878. Les Grecs résistèrent à Taormina jusqu’à sa chute en 902.
En 880, une armada aghlabide croisant en mer Ionienne fut détruite par l’amiral byzantin Nasar qui osa une attaque nocturne. Voguant vers l’ouest, il accosta non loin de Palerme, ravagea la région, captura plusieurs vaisseaux musulmans et remporta une autre victoire sur une escadre aghlabide au large de Punta Stilo lors de son retour vers l’Italie. La flotte revint victorieuse à Constantinople. Les Byzantins parvinrent à reprendre Torente. En 885, Basile Ier envoya Nicéphore Phokas en Italie. Rapidement, celui-ci réduisit plusieurs villes et forteresses. Ses exploits retinrent l’attention de Léon VI lorsqu’il rédigea son célèbre manuel militaire, la Taktika.
En 915, une flotte byzantine ferma l’embouchure du Garigliano au nord de Naples, et les forces issues d’une alliance avec la papauté se débarrassèrent de ce repaire de pirates. Toutefois, même si la conquête musulmane ne constituait plus un danger, les Siciliens s’attaquèrent encore aux côtes pendant un demi-siècle et furent rejoints par des escadres du nouveau califat fatimide. Durant les premières décennies du Xe siècle, l’Empire fît face à de nouvelles menaces venues du nord. Bien que formé à Constantinople, Syméon de Bulgarie se révéla un implacable ennemi. En 896, il écrasa une armée byzantine, puis une trêve fut convenue. Néanmoins, les hostilités reprirent et Syméon infligea une défaite aux troupes byzantines en 914 et 917. Les colonnes bulgares s’aventurèrent dans le Sud jusqu’au golfe de Corinthe, permettant ainsi à Romanos Lekapenos de monter sur le trône. Ses tentatives pour neutraliser les Bulgares ne connurent qu’un succès limité, et en 922 Syméon remporta une victoire et envahit de nouveau Pegai. en mer de Marmara. Adrianople fut temporairement perdue. La menace bulgare ne disparut que grâce à une débâcle infligée par le prince Tomislav de Croatie en 926 et par la mort de Syméon en 927.
C’est durant le règne de Tomislav (vers 910-928′ qu’une réelle entité politique croate vit le jour parmi les Slaves qui s’étaient installés dans les Balkans au VIIe siècle. Dans le sud de la Croatie, ainsi que sur le littoral de la province de Duklja, vivaient d’autres Slaves, les Serbes. Au nord de l’embouchure de la Neretva et jusqu’à la Cetina, ainsi que sur des îles au large, s’étaient établies des tribus du Neretljani, dont les Vénitiens connaissaient les pirates, les Narentans. qui menaçaient sérieusement leurs vaisseaux depuis le IXe siècle. Le doge Pietro Tradonico leur livra bataille dès 839 et le doge Pietro Candiano Ier mena une autre expédition en 887 qui se solda par une défaite ainsi que sa propre mort. Pietro Candiano III reprit les armes en 948 mais le péril persista. Aussi Venise continua-t-elle à paver un tribut pour que ses bâtiments puissent naviguer en toute quiétude le long de la côte dalmate. Ce n’est qu’en 1000 que Pietro Orseolo II, qui prit le titre de duc de Dalmatie. parvint à les soumettre et à consolider l’hégémonie vénitienne dans l’Adriatique.
Les Omeyyades établis en Espagne connurent leur apogée durant le long règne d’Abd al-Rahman III, qui devint calife en 929. Lorsqu’il perçut le danger que représentait la nouvelle flotte fatimide, il constitua son propre arsenal, ce qui lui permit de prendre Melilla en 927 et Ceuta en 931. La plus importante base navale omeyyade était Pechina et son port Almeria, où vivaient des marins arabes et espagnols. Jusqu’en 884, ils formaient une communauté autonome et. au milieu du Xe siècle, ils s’installèrent à Almeria, qui abritait également de nombreux commerçants juifs. Sous Abd al-Rahman III, leur flotte était la principale armada omeyyade qui combattait les Fatimides dans le Maghreb. Si l’on en croit ibn Khaldoun, c’est à cette époque que les marines omeyyade et fatimide se renforcèrent, jusqu’à compter deux cents vaisseaux chacune.
Vers 890, un groupe de pirates andalous accosta à Saint-Tropez et s’établit au sommet d’une colline à Fraxinetum, la Garde Freinet. Depuis cet emplacement, ils se lancèrent dans des incursions qui les menèrent à l’ouest jusqu’à Marseille, au nord jusqu’à Vienne, à l’est jusqu’à Asti et au nord-est jusqu’à l’abbaye de Saint-Gall en Suisse. Les diverses tentatives (931 et 942) pour les expulser échouèrent, et ce n’est qu’en 972 que les comtes de Provence et de Turin y parvinrent. Les épaves de navires sarrasins datant du Xe siècle découvertes au large de la Côte d’Azur donnent à penser que des lignes maritimes existaient entre cette enclave et le monde musulman.
Vers 920, l’Italie était composée d’un thème byzantin appelé Longobardia, regroupant les principautés lombardes de Capoue-Bénévent et Salerne, des Etats pontificaux, à l’ouest des Apennins, et du royaume d’Italie, allant des Abruzzes à la Toscane, et dirigé par les descendants de Charlemagne. Toutefois, bien que ceux-ci fussent toujours régnants dans le Nord, le réel pouvoir était aux mains des margraves de Toscane, Ivrée et Frioul, et des ducs de Spoleto. A partir de 922, les incursions magyares frappèrent la totalité de la péninsule et atteignirent les Pouilles, Salerne puis les Balkans, et enfin Constantinople en 934. Leurs assauts ne cessèrent que lorsque l’empereur allemand Otton Ier les écrasa, lors de la bataille de Lech en 955.
En 956, les strategos de Kibyrrhaiotai remportèrent une célèbre victoire sur la flotte tarse au large de la Lycie, ouvrant la voie à un nouvel assaut sur la Crète. Mission qu’accomplit avec succès Nicéphore Phokas entre juillet 960 et mars 961, sur les ordres de Romanos II. Une fois devenu empereur, il se lança à l’assaut de la Cilicie en 963. Un essai de reconstitution de l’arsenal égyptien pour soulager Tarse échoua lorsqu’une escadre de trente-six vaisseaux disparut dans une tempête et que les survivants furent vaincus au large de Chypre en 965. Tarse et Chypre furent toutes deux récupérées. Sur sa lancée, Nicéphore entreprit une incursion en Syrie en 969. Elle permit de reprendre Antioche, le nord de la Syrie, l’ouest d’Alep et le nord de Tripoli. L’empereur fut assassiné par Jean Tzimiskès, qui lui ravit son titre. Ce dernier poursuivit la même politique ; il soumit Beyrouth en 975 et força Damas à lui verser un tribut. Mais il ne parvint pas à faire tomber Tripoli.
Svyatoslav de Kiev avait envahi la Bulgarie en 969 et déposé le tsar Boris II, dans l’intention de transférer sa propre capitale de Kiev à Preslav. L’armée de Jean Tzimiskès vola au secours de Preslav et obligea Svyatoslav à se retirer à Silistra. Sous le règne du successeur de Tzimiskès, Basil II, Boulgaroktonos, le « tueur bulgare », l’Empire connut son heure de gloire. Une flotte byzantine remonta le Danube et détruisit les vaisseaux de Svyatoslav, le forçant à se rendre. Il fut intercepté et tué pendant sa retraite. L’Empire annexa alors la Bulgarie et Boris II fut emmené à Constantinople. Après maintes autres campagnes, Basile triompha enfin lors de la bataille de Kleidon en 1014. La vue de quatorze mille prisonniers bulgares, renvoyés chez eux aveugles, causa, dit-on, la mort du tsar dans les deux jours. Bien que la résistance continuât, vers 1018, la Bulgarie était pacifiée et intégrée à l’Empire.
l’Espagne maure connut son age d’or
En février 962, le souverain allemand Otton Ierfut couronné empereur à Rome. Il nourrissait un intérêt particulier pour le sud de l’Italie, dont Capoue, Bénévent et Salerne étaient convoitées par l’Empire. Il se rendit à Bénévent en 967 et y retourna l’année suivante ainsi qu’à Capoue avant de lancer son armée à la conquête de Bari, sous domination byzantine. Se heurtant à une résistance inébranlable, il envoya à Constantinople une ambassade qui fut congédiée par Nicéphore Phokas avec dédain. L’épisode donna lieu à un récit passionné de l’émissaire d’Otton, l’évêque Liutprand de Crémone. La bataille reprit en 969, mais le successeur de Nicéphore, Jean Tzimiskès, v mit un terme en proposant le mariage de sa nièce Théophano et du fils d’Otton, Otton IL Les noces se déroulèrent à Saint-Pierre le 14 avril 972 et Otton Ier quitta le Sud.
Une fois installés en Egypte, les Fatimides, dans un premier temps, n’agirent en rien contre l’Empire. Les hostilités ne s’intensifièrent qu’à partir des années 990 pour atteindre leur apogée en 993 lorsque les Byzantins attaquèrent Alexandrie. C’est probablement pour cette raison qu’en 996 al-Aziz commença à se constituer une nouvelle armada au Caire. Un incendie détruisant quelques vaisseaux suscita la méfiance à l’égard de certains marchands d’Amalfi, dont une centaine furent tués par la foule qui pilla les églises locales. On reconstitua la flotte et vingt-quatre navires furent envoyés à Tripoli mais échouèrent sur la côte syrienne. Néanmoins, vingt bateaux accostèrent à Tyr en 998 pour mater une rébellion. Ils écrasèrent par la même occasion une escadre byzantine qui s’était alliée aux rebelles.
Almanzor
En Espagne, l’impressionnante force navale créée par Abd al-Rahman III fut maintenue par ses successeurs. Lorsque les Vikmgs retournèrent à Lisbonne en 966, ils furent vaincus au large de Silves par la marine sévillane. Al-Hakam II ordonna la construction d’un arsenal sur le modèle nordique afin de pouvoir combattre les Vikings. En 971, un autre assaut fut contré grâce aux renforts des escadres d’Almeria dépêchées à Séville. L’année suivante, la flotte fut envoyée à Ceuta puis à Tanger, qui fut ainsi prise aux derniers Idrissides. Al-Hakam, qui mourut en 976, entretint durant son règne de bonnes relations diplomatiques avec Constantinople. En atteste encore aujourd’hui la coupole de la grande mosquée de Cordoue, qui fut décorée par des artisans byzantins. Hicham II, son fils, lui succéda mais le pouvoir résidait désormais entre les mains d’un bajib, ou grand vizir, al-Mansour (le Victorieux), que les chrétiens appelaient Almanzor.
Ce dernier rassembla la flotte à Alcacer do Sal pour sa célèbre campagne contre Saint-Jacques de Compostelle en 997 et rapporta à Cordoue les cloches de sa cathédrale. Après avoir terrorisé les Etats chrétiens du Nord, il décéda en pleine campagne en 1002. Toutefois, l’ironie du sort voulut que la stratégie sur laquelle avait reposé son succès, le recours aux Mamelouks, aux esclaves slaves ainsi qu’aux mercenaires berbères et chrétiens plutôt qu’aux soldats musulmans d’al-Andalous, entraîna la désintégration du califat après sa mort et celle de son fils, disparu dans de mystérieuses circonstances en 1008.
Dans la péninsule Ibérique, mais aussi dans la plupart des contrées de la Méditerranée, la chrétienté domina le XIesiècle. La chute des Omeyyades en 1031 donna naissance aux taifas, ou royaumes des partis, muluk at-tawaif, où des émirs régnaient sur des cités-Etats. Les rois de Castille et d’Aragon, qui gagnaient en force, n’en firent qu’une bouchée. En 1085, ils prirent Tolède. A l’Est, vers 945, les califes abbassides tombèrent sous le contrôle du clan de la chiia daylami de Buyids, qui jouit d’un pouvoir fort jusqu’à sa propre éviction par les Turcs seldjoukides en 1055. L’Égypte resta fatimide mais succomba à l’anarchie et à la guerre civile durant le califat d’al- Mustansir, à partir de 1036. Jusqu4à la mort de Basile II en 1025, l’Empire resta influent à l’est et il fallut attendre trois décennies pour que le chaos égyptien soit manifeste. Quoi qu’il en soit, c’est la Méditerranée centrale qui fut le théâtre de réels bouleversements. Venise était déjà une puissance méditerranéenne en l’an 1000, de même qu’Amalfi à un degré moindre. Au XIe siècle, cette dernière fut éclipsée et la Sérénissime eut pour nouvelles rivales Pise et Gênes. Les villes maritimes italiennes, rapidement suivies par celles de Provence, du Languedoc et de Catalogne, procédèrent à une démonstration de force. L’affermissement de l’économie, de la société et de la foi religieuse en Europe occidentale donna probablement lieu au plus important évènement du Moyen Age : les premières Croisades (I095-II59). Les assauts des Seldjoukides visant l’Empire vers 1070 et ceux des Almorávides au Maghreb à partir de 1060 et vers al-Andalous dès 1086 étaient impressionnants mais ne prêtèrent pas à conséquence. Bien qu’il fût vigoureusement ressuscité par la dynastie des Comnene (I08I-1185), l’Empire byzantin perdait déjà du terrain à la faveur de l’Occident latin en pleine croissance, qui finit par l’anéantir.
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