Katarchéen,Archéen,Protérozoïque inférieur et moyen
écrit le: 10 janvier 2012 par admin
Peu de roches de cette lointaine époque subsistent à la surface de la Terre, car les événements géologiques ultérieurs à leur formation et conséquents à la tectonique des plaques tels que : activités sismiques et volcaniques, surrections de chaînes de montagnes, etc., ainsi que d’autres phénomènes comme celui de l’érosion, les ont le plus souvent détruites ou tellement déformées que leur structure originelle a complètement disparu.
Enfouis à des dizaines ou des milliers de kilomètres sous la surface de la Terre (le forage le plus profond jamais réalisé n’a atteint que douze kilomètres sous la presqu’île de Kola, en Sibérie), les principaux témoins de ces temps originels restent inaccessibles à l’observation directe. Ils ne peuvent être étudiés que de façon détournée, par le biais de la sismologie.
Si de rares indices géologiques, dispersés au cœur du Canada et de l’Australie, témoignent des premiers balbutiements de la vie, il y a plus de trois milliards d’années, ils ne sauraient nous renseigner sur la géographie planétaire de cette période et les géologues n’ont aucune idée de ce qu’elle était.
A partir de la fin du protérozoïque moyen, entre 650 et 540 millions d’années, ce sont des phénomènes actualistes, donc observables, dont celui de la dérive des continents qui se poursuit toujours à raison de 1 à 10 cm par an selon les régions du globe, qui vont désormais régir l’évolution de la planète Terre.