L'orient ancien : Le héros Gilgamesh
Un mythe très populaire détaillait les exploits fantastiques, à travers le monde, d’un homme d’exception : Gilgamesh, roi légendaire du troisième millénaire, « qui a tout vu sur la vaste terre, qui a tout connu et tout compris, maître de toute sagesse ». Il avait exterminé des animaux monstrueux qui infestaient le pays ; il n’avait pas hésité à défier les dieux ; il était parvenu à délivrer son compagnon prisonnier des Enfers et à rapporter sur la terre la plante qui confère l’immortalité ; toutefois, il n’avait pu profiter de sa vertu magique, le serpent pervers ayant réussi à s’en emparer. Le héros Gilgamesh ressemble comme un frère à l’Héraclès des Grecs, l’Hercule des Romains.
Les Perses adorent les éléments naturels, le feu, la terre, l’eau, l’air, la lumière… et une infinité de divinités. Ahura Mazda, dieu de la Lumière, en liaison avec les génies du Bien, mène la lutte contre son frère jumeau Ahriman et les génies du Mal.
Quand les rois de Perse auront réalisé la conquête d’un immense empire s’étendant de la Méditerranée à l’Inde (558-332) et comprenant notamment la Mésopotamie et l’Egypte, chaque pays conservera sa religion, le roi – le Grand Roi – s’affirmant seulement le représentant du dieu suprême de chacun de ces pays : Mardouk en Baby- lonie, Atnon-Râ en Egypte. En Perse, il dit représenter le dieu Ahura Mazda.