L'orient ancien : Le Déluge
Le poème du Déluge rend compte du fléau universel voulu et réglé par les dieux, excédés par le vacarme et la prolifération incontrôlée de l’espèce humaine. Toutefois, l’un des dieux avertit un mortel, lui conseillant d’enfermer dans une embarcation « toute semence de vie », sa famille, les animaux de la campagne et de la steppe et les artisans spécialisés… Le septième jour, raconte le rescapé, l’ouragan s’apaisa, la mer se reposa, le déluge cessa… « Toute voix s’étail tue, toute l’humanité était devenue de la boue, comme un toit plat le marais s’étendait… Je pleurai… » Mais la vie ainsi préservée allait pouvoir reprendre sur la terre.